C’est une nouvelle journée noire pour le secteur aérien alors que les compagnies aériennes suspendent les unes après les autres 50%, puis 70% puis 90% de leurs vols, le confinement intra-américain et la fermeture quasi planétaire des frontières aériennes pouvant conduire à un arrêt à 100% de l’activité.
Mais les pertes les plus spectaculaires se recensent du côté de leur fournisseurs, c’est à dire les avionneurs: Safran chute de -15%, Airbus se krache de -20% et enfonce légèrement le palier des 50€ (cours pratiquement divisé par 3 si le titre atteint 46,5€)… et son principal rival, Boeing chute d’autant (-19%) pour inscrire un score inimaginable de 98$.
Rappelons que Boeing cotait 398$ le 5 avril 2019 (et 350$ le 12 février 2020), soit une division par 4 en moins d’un an, et plus dévastateur, une division par 3,5 en l’espace de 5 semaines (ayons une pensée pour les salariés dont une partie de la retraite est composée d’actions et de dettes émises par Boeing)
Pour les actionnaires qui appliquent une stratégie « buy & hold » à la Warren Buffet, ils revoient leurs cours d’achat du 21 juin 2013 : 7 ans de gains vaporisés en moins d’une échéance mensuelle.
Les pertes mensuelles qui seront constatées à l’occasion des « 4 sorcières » vendredi, vont être apocalyptiques puisque supérieures à 62% pour Boeing et Airbus… des écarts qui n’ont de précédent qu’à la suite des attentats du 9/11/2001.
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