Steven Mnuchin vient d’annoncer que des moyens illimités seront déployés pour soutenir les entreprises et l’emploi, tandis que la FED dispose de moyens d’intervention tout aussi illimités sur les marchés : elle peut acheter des instruments obligataires, des dettes « corporate » et des obligations municipales pour regonfler son bilan sans aucune restriction.
En Europe, les régulateurs étudient des solutions de soutien aux banques qui seraient confrontées à une avalanche de mauvaises créances.
L’un des problèmes techniques parmi les plus cruciaux, c’est de garantir l’alimentation en dollars pour l’ensemble des intervenants : la peur d’un « manque » avait provoqué une forte tension des taux moyen et long terme en fin de matinée (nos OAT affichant jusqu’à 0,50% de rendement contre -0,40% mercredi dernier.)
Heureusement, cela semble se calmer un peu sur les OAT dont le rendement est retombé vers 0,3%.
Le mouvement de détente est encore plus spectaculaire sur les BTP italiens, repassé de 3,01% vers 2,21% (soit -80Pts en une demi-journée (avec à la clé un reflux sous les niveaux de la veille au soir) alors que l’UE et la BCE réfléchiraient à la possibilité de suspendre la règle des 33% de détention de la dette d’un pays, ce qui permettrait de soutenir les BTP italiens de manière beaucoup plus efficace.