Le Département américain du Travail vient de publier un chiffre qui fera date : en effet, le nombre de postes à pourvoir en ce début de mois de juin aux Etats-Unis est pour la première fois depuis plus de 10 ans identique au nombre de demandeurs d’emploi (c’est-à-dire de citoyens américains reconnus comme chômeurs dans les statistiques officielles).
Cette information revêt néanmoins une portée symbolique indéniable dont les médias n’ont pas tardé à s’emparer, en oubliant que 65 millions d’Américains qui pourraient travailler (à mi-temps ou à temps plein) sont sans activité, soit dix candidats potentiels pour un job disponible.
Moins de débouchés dans la finance et les assurances
Dans le détail, les débouchés augmentent dans les secteurs des loisirs et de la restauration – un phénomène assez classique avant la saison estivale –, ainsi que dans les secteurs des biens durables et de l’information. Ils reculent en revanche dans le secteur de la finance et des assurances.
Le taux de démission reste quant à lui stable à 2,3%, un ratio record depuis la récession.
L’interprétation positive de ce chiffre serait que les démissionnaires bénéficieraient de nouvelles opportunités d’accéder à des emplois mieux rémunérés… Sauf que les derniers chiffres des coûts salariaux (+2,7% par an) ne confirment pas réellement une surenchère des entreprises par les salaires.
Les chiffres mensuels de l’emploi américain dépassent les attentes, mais Wall Street n’en a cure
1 commentaire
bonjour Monsieur avec M majuscule bien sur
je viens juste pour avoir votre perspective sur l’euro/ dollar les semaines prochaines et merci