L’INSEE avait dévoilé jeudi sa première estimation du PIB au 1er trimestre: une chute de -5,8% qui apparaissait plus sévère que chez nos principaux partenaires européens (ce qui s’explique surtout par la prise en compte de données plus « fraîches » que celles compilées par d’autres instituts qui n’ont pas intégré la période 15/31 mars).
Des indications conjoncturelles beaucoup plus récentes viennent d’être publiées par IHS Markit ce lundi : plongée de 43,2 en mars à 31,5 vers avril.
il s’agit de la plus forte détérioration de la conjoncture dans le secteur manufacturier depuis le lancement de l’enquête en 1998.
La meilleure illustration nous est fournie par l’effondrement de -88,8% des immatriculations de voitures neuves en avril 2020 avec à peine 21.000 unités.
Sur les 4 premiers mois de l’année 2020, le marché français des voitures particulières neuves est en baisse de 48,0% en données brutes et de 48,6% à nombre de jours ouvrés par rapport à la même période de 2019 (avec 385.676 immatriculations).
