Outre la confirmation de quatre premiers cas de coronavirus en Suisse (un comble, dans ce pays, il n’y a pas de maladies, il n’y a que des médicaments), la CDC (l’équivalent US des autorités sanitaires en France) avertit que le risque de développement d’une épidémie localement « massive » (comme en Corée du Sud ou en Italie) est hautement probable aux Etats-Unis.
La CDC dément ainsi les propos de Donald Trump qui prétendait mercredi soir que les Etats-Unis étaient à l’abri de la pandémie et que le principal danger c’était la peur que tentent d’instaurer les démocrates et les médias pourvoyeurs de fake news à leur botte.
Alors, peut-être aura-t-il raison mais, en attendant, Apple et Microsoft (les deux titans à plus de 1 000 Mds$ de capitalisation) – qui n’ont manifestement rien compris au message présidentiel de la veille – lancent un avertissement sur leurs ventes pour le 1er trimestre 2020, ce qui renforce le sentiment que Wall Street commence à prendre conscience qu’une pandémie planétaire a des effets économiques planétaires.
Nous assistons par ailleurs à l’effondrement des valeurs liées au tourisme, sites de réservation en ligne comme exploitants de casinos et, surtout, les croisiéristes, avec une chute de 40% en moyenne depuis le 20 janvier dernier.
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