D’après les « fuites » qui circulent à la veille de la réunion de Francfort, la BCE s’apprêterait à dévoiler une prévision « prudente » sur le redressement de la croissance dans l’Eurozone d’ici la fin de l’année (l’Allemagne ayant déjà revu à la baisse ses anticipations) et elle ne table pas sur un retour de l’inflation au-dessus des 2% avant 2022.
De quoi tenir un discours accommodant, mais sans mettre en avant la nécessité d’en faire plus à court terme.
Christine Lagarde va donc être attendue sur la façon dont elle aborde la question de la parité euro-dollar si cette question vient sur le tapis (le billet vert a fluctué entre 1,210 et 1,1780 € ces 10 derniers jours, rien de « critique »).