C’était très bien parti côté chiffres aux Etats-Unis, ce qui semblait expliquer la bonne tenue des indices US, en hausse moyenne de 1% (le S&P500 refranchissant la barre des 3 400 points).
Et puis, à 15h15, franche déception avec la production industrielle qui progresse de 0,4% au lieu de 1% anticipé en août (après 3,5% de hausse en juillet), soit deux fois moins que prévu. Cela douche-t-il l’optimisme de Wall Street ?
Non, en fait, aucune, mais vraiment pas la moindre, réaction d’humeur décelable dans la courbe du Dow Jones ou du Nasdaq.
De quoi se demander si les la hausse initiale avait le moindre rapport les « stats » de 14h30 et l’indice « Empire State » de la Fed de New York (activité manufacturières) qui grimpe de 13,3 points pour atteindre 17, soit près du triple du score de 6 anticipé.
Petit moment de perplexité avec la publication des prix à l’importation aux États-Unis qui affichaient 0,9% en août par rapport à juillet (le consensus anticipait 0,5%), mais le taux « core » (hors produits pétroliers) s’établit à 0,7%.
Le département du Travail indique par ailleurs que les prix à l’exportation américains ont progressé de 0,5% en données brutes et de 0,8% en données « core », pour une chute de 2,8% sur 12 mois.
