Après le Brésil et l’Australie, c’est au tour du Canada de tomber officiellement en récession.
L’étau de la décroissance se resserre autour des États-Unis, cernés par un Mexique en perte de vitesse et un Canada qui subit de plein fouet la chute du pétrole et de l’industrie minière.
Mais pour les économistes « permabulls », la récession s’arrêtera aux frontières des USA comme le nuage de Tchernobyl fut stoppé par le Jura, les Vosges et les Ardennes.
Le Canada est officiellement entré en récession au 2ème trimestre, pour la première fois depuis la précédente crise financière.
Le produit intérieur brut (PIB) canadien s’est donc contracté (de -0,1% après -0,8% de janvier à fin mars) pour le deuxième trimestre consécutif sous le triple effet de l’effondrement des cours du pétrole, du ralentissement des investissements et de l’accumulation des stocks.
Dans le détail, les investissements des entreprises canadiennes ont chuté de 7,9% en rythme annualisé, les dépenses des entreprises exploitant le pétrole sous toutes ses formes et les consortiums miniers ont réduit leurs investissements d’un spectaculaire 35%… du jamais vu depuis le pire de la crise en 2009.