Le numéro bien rôdé du « good cop / bad cop » continue à la Maison-Blanche : la veille, Peter Navarro, qui évoquait l’intransigeance des Etats-Unis avec la Chine, fait chuter Wall Street et les places européennes de 2% (responsabilité partagée avec Theresa May et le report du vote sur le Brexit).
Aujourd’hui, c’est la reprise du dialogue avec Pékin annoncée par Steven Mnuchin (qui s’est entretenu au téléphone avec le vice-Premier ministre responsable du commerce Liu He, troisième personnage de l’État chinois) qui fait s’envoler le CAC40 de 2,2% vers 4 850 points et l’Euro Stoxx 50 vers 3 080 points.
Irrationalité des marchés
Au fait, avez-vous la moindre idée de la tonalité des échanges entre Steven Mnuchin et Liu He ? Peut-être ne se sont-ils échangés que quelques mots acerbes avant de raccrocher à la volée…
Et Wall Street vient de rouvrir en hausse de 1,5% avec 98% (!) de titres en hausse.
Cette alternance d’accès d’euphorie et de pessimisme radical est typique d’un marché qui a perdu ses repères et sur-réagit de façon irrationnelle, un marché forcément très « compliqué » (tendance « boîte à baffes »).