Toutes les conditions d’une chute de l’or semblent réunies, mais « ça ne vient pas ».
Parmi les conséquences les plus largement admises en cas de victoire (jugée quasi certaine) d’Hillary Clinton dans dix jours (ça s’approche à grand pas), il faut s’attendre à une chute de l’or. L’or, qui s’accroche depuis une semaine au 1260/1265 dollars/oz). En effet, Wall Street devrait sabrer le champagne (et pulvériser tous ses records historiques) et il n’y aurait alors aucune raison de perdre son temps avec la « relique barbare » qui n’offre aucun rendement.
A ce sujet, notons la résistance aussi singulière que contre-intuitive du métal précieux alors que les taux longs continuent de se tendre ce matin même avec des Bunds à 0,17% et des OAT à 0,47%. Le pire score observé depuis le 31 mai dernier (les T-Bonds US culminaient à 1,855% jeudi soir).
En tout état de cause, nous restons acheteurs à partir de 1225 $ et en-deçà.