L’année du singe de feu, dont la communauté chinoise fêtait l’avènement dimanche soir (nouvel an lunaire), est souvent une année de grands bouleversements (la précédente, c’était 1968) et cela semble se confirmer… Sans tarder, car le singe est un animal très vif, limite impatient !
Les places chinoises, ce qui englobe Shanghai, Shenzhen, mais également Hong Kong et Singapour, sont fermées toute la semaine pour les unes et durant plusieurs séances pour les autres. Impossible d’acheter (mais qui en a envie ?) ou de vendre quoi que ce soit sur les marchés asiatiques. En revanche, on peut décrocher son téléphone pour vendre à New York ou à Tokyo.
Et c’est bien ce qui semble s’être passé ce matin puisque le Nikkei a replongé de -5,4% à 16 085 pts à l’issue d’une séance en forme de mini-krach.
Tokyo a entraîné dans son sillage l’Australie, dont l’ASX-200 dévisse de près de -3%, et la nouvelle Zélande, qui décroche également de -2,5%.
Le Nikkei connaît une phase d’hyper-volatilité passant en 24 heures de 16 550 à 17 100 (+550 pts), suivi d’une rechute de -1 075 pts (à 16 025) qui précipite les valeurs vedettes japonaises au contact du plancher des 16 017 pts du 21 janvier dernier.
Et ce n’est peut-être pas terminé : si les 16 000 pts craquent, le Nikkei ne tardera pas à retracer les 14 532 pts, le plancher majeur de mi-octobre 2014, soit un potentiel de correction de -10% supplémentaires.