Ce sont en effet non pas 4 mais 5 indices majeurs qui ont inscrit simultanément des records historiques absolus : Dow Jones, S&P500, Nasdaq, Russel2000 ont évolué toute la séance au-delà de leurs précédent zénith… mais le Dow Transport a réussi à compléter in extremis le quinté ! Il s’est envolé d’une dizaine de points au cours du dernier quart d’heure, à 9 475 contre 9 469 Pts le 26 janvier dernier en clôture.
Je n’ai pas le souvenir d’un tel alignement des planètes (non, pardon, des indices) lors de la bulle de dot.com en 1999/2000…
Le Russel2000 a une longueur d’avance
Mais évidemment, sur ces 5 records, l’un surclasse ses concurrents : le Russel-2000 affiche +16,5% depuis l’élection de Donald Trump contre seulement +11,5% pour le Nasdaq.
Le Nasdaq s’impose en revanche comme le champion des records depuis l’élection de Donald Trump : c’est son 5ème record de clôture consécutif, son 9ème depuis qu’il a prêté serment le 20 janvier, et son 23ème depuis son élection !
Un scénario post électoral jamais observé depuis 120 ans.
Commentant cette situation, un stratège de JP-Morgan invoquait ce matin sur CNBC la « répression financière » orchestrée par les banques centrales qui a installé depuis longtemps l’avidité (the greed) sur le siège du conducteur.
L’une des maximes cardinales des investisseurs, c’est qu’ils ont gouvernés par deux instincts primaires : la peur et l’avidité.
Ce que les banques centrales ont alors réussi à faire, c’est d’instituer la peur… de ne pas se montrer assez avides.