Les discours ont été bien rodés, les éléments de langage soigneusement préparés, le « témoignage » des patrons des grands réseaux sociaux devant une commission des deux chambres du Congrès américain mercredi s’est avéré sans surprise.
Jack Dorsey (fondateur et PDG de Twitter), Sheryl Sandberg (directrice des opérations de Facebook) sont venus défendre le droit de chacun à s’exprimer sur leurs plateformes numériques, mais dans les limites de la décence et dans la mesure où les usagers ne diffusent pas de « fake news« .
La difficile délimitation du concept de fake news
La question qui demeure ouverte est : qui établit qu’il s’agit d’une « fake news » ? Qu’il ne s’agit pas d’une information difficile à sourcer et qui (surtout) dérange certaines personnes physiques ou morales ?
En ce qui concerne le potentiel « d’influence » de puissances étrangères sur la réputation des personnes et sur des événements tels que des élections, Facebook et Twitter s’engagent à renforcer la sécurité et la lutte contre les faux comptes, les « robots » et les « chatbots ».
Facebook et Twitter main dans la main avec les services de renseignement ?
Et nous retiendrons surtout cette phrase de Jack Dorsey : « nous sommes ouverts à des collaborations de toute sorte ». Il ajoutait : nous ne pouvons faire le ménage tout seul, nous devons accroître la transparence.
S’agit-il d’une collaboration ouverte et « transparente » avec les agences de renseignement américaines ?
En réalité, c’est déjà le cas, même si les intéressés s’en défendent. Les choses seront peut-être plus claires désormais…
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