La débâcle du cours des métaux industriels et précieux affecte durement les groupes miniers et déclenche une hémorragie d’emplois qui se chiffre en dizaines des milliers.
En l’espace de 48H, le consortium Anglo-Américan et Lonmin annoncent respectivement 6 000 suppressions d’emplois et le N°1 mondial du platine, le sud-africain Amplats est également en grande difficulté alors que l’once s’enfonce sous 982,5$ et 860€E, des cours jamais vus depuis 2005.
Il n’existe pratiquement plus une mine de fer, de nickel, d’or ou d’argent rentable sur la surface de la planète et personne ne prévoit d’inversion de la tendance sur le marché des commodities vu le ralentissement de la demande chinoise, sud-coréenne, taïwanaise et même singapourienne.
Le conseil des analystes demeure invariablement « rester à l’écart » des groupes miniers… et les investisseurs préfèrent effectivement les biotechs, en particulier celles qui ne disposent pas encore de médicaments autorisés et qui ne font pas de chiffres d’affaire.