Alors que la Fed enchante les marchés en ravivant les anticipations de hausse de taux en décembre (le consensus remonte ce matin à 70%), la Banque du Japon (BoJ) a presque déçu en laissant inchangée sa politique monétaire ultra-accommodante et ultra-interventionnistes sur les marchés et maintenu ses perspectives économiques.
Mais s’il y a une banque centrale qui risque de ne pas apprécier l’actualité du jour, c’est la PBOC (Popular Bank of China).
En effet, l’agence Standard & Poors a dégradé la note souveraine de la Chine de AA- à A+, citant le niveau alarmant de l’endettement des institutions publiques et parapubliques dans ce pays… et ce, à 4 semaines de l’entame du 19e congrès du Parti. Un véritable camouflet pour Xi Jinping, aux commandes, lui aussi, d’un Titanic de dettes.
Moody’s dégrade la dette chinoise : une première en 28 ans !