Donald Trump ne sera in fine pas seul contre tous au domaine de Richelieu de La Malbaie (Canada), théâtre de la réunion du G7.
La suggestion du président américain de réintégrer la Russie dans le club des pays les plus industrialisés a en effet reçu le soutien de l’Italie.
Pour rappel, la Russie avait été intégrée au G7 fin 1997, avant d’en être évincée en 2014 sous le prétexte de l’annexion de la Crimée. Celle-ci était une conséquence inéluctable du coup d’état du Maïdan orchestré par la CIA, « la plus grande réussite de l’agence depuis des décennies » à en croire la diplomate américaine Victoria Nuland.
Aujourd’hui, Vladimir Poutine est également ostracisé pour son soutien sans faille (mais certainement pas sans condition) au président syrien Bachar Al-Assad.
Au G7, de nombreux griefs à l’encontre de Vladimir Poutine
Mais les néoconservateurs américains accusent surtout le président russe d’avoir interféré et truqué les élections américaines perdues par leur championne Hillary Clinton, alors que les révélations sur Cambridge Analytica et la manipulation à grande échelle des électeurs par Steve Bannon, responsable de la campagne de Donald Trump, rendent ces accusations risibles…
Il reste qu’au vu des griefs européens à l’encontre de Moscou, le G7 n’est pas prêt de redevenir le G8… Et si Donald Trump insiste un peu, il pourrait même, à terme, se transformer G6, sachant que le président américain a bien failli ne pas faire le déplacement…