La volatilité demeure au paroxysme ! Le CAC40 est passé de 4.040 à 3.770 en 90 minutes, plus de 6% d’écart intraday une nouvelle fois.
Outre-Atlantique, le Dow Jones est passé en une heure de +1,5% à -1% et vient de s’enfoncer sous le seuil très psychologique des 20.000 : l’indice historique perd désormais un tiers de sa valeur en 4 semaines, ce qui ne s’était jamais vu depuis le krach de 1929.
Voilà qui ravive les spéculations sur une fermeture de Wall Street et peut-être de l’ensemble des places boursières mondiales (car une telle décision non coordonnée ferait s’effondrer celles qui demeureraient ouvertes.
Mais songer à fermer les marchés lorsqu’ils baissent trop, n’est-ce pas casser le thermomètre s’il descend au-delà de -30.
Et pourquoi tout fermer à -30 et pas à -28, ou à -35% ?
Et pourquoi ne pas fermer symétriquement la Bourse quand le NASDAQ prend +38% (ce qui est reconnu aujourd’hui comme complètement idiot) alors que la croissance des bénéfices est nulle, ou Tesla qui fait « x3 » en 15 jour pour cause de « corner » à la hausse ?
La fermeture de quelques jours décidée en plein chaos des attentats du 11 Septembre n’a pas été imposée parce que la chute de Wall Street était trop brutale, mais parce que certains opérateurs majeurs avaient disparu corps et biens avec l’effondrement du World Trade Center.
« Une fermeture des marchés réduirait l’accès des investisseurs à leur argent »
Fermer les marchés ne ferait qu’exacerber l’anxiété avec l’insupportable sentiment d’être fait « prisonnier ».
Et si les gouvernement décident d’une fermeture d’ici la fin de la semaine, ce serait pour rouvrir quand ? Et qu’est-ce qui nous garantit qu’après une réouverture ratée, les échanges ne seront pas clôturés dans les heures qui suivent ? Est-ce que ces transactions compteront ? Est-ce qu’on recommence jusqu’à ce que la hausse soit au rendez-vous (de la hausse, sinon rien ?)
Comme l’expliquait Jay Clayton (la patronne de la SEC, équivalent de notre AMF) sur la chaîne CNBC lundi soir : « les marchés doivent continuer à fonctionner dans des périodes comme celles que nous traversons actuellement. Une fermeture ne permettrait plus de refléter de façon transparente l’état d’esprit des investisseurs, et réduirait l’accès des investisseurs à leur argent ».
Une fermeture des marchés ne ferait que retarder les pertes subies par les épargnants tout en les empêchant de prendre d’autres initiatives (demande de crédit, investissement dans son propre business, etc.) dans l’attente que les cotations reprennent, peut être en baisse encore plus cataclysmique !
Laissons les coupe-circuits faire leur œuvre… La piste à explorer serait de débrancher les systèmes de trading haute fréquence qui ne font que détruire les carnets d’ordres en quelques secondes et provoquer des trous d’air totalement absurdes et imprévisibles.
https://agorapub-labourseauquotidien.pf6001.wpserveur.net/ne-perdez-pas-espoir-sur-les-marches/
1 commentaire
Bonjour,
Pourquoi fermer ?
Quand on écoute les « experts », ils nous disent qu’à long terme, on gagne toujours en bourse. Que c’est le meilleur placement.
Ben laissons ceux qui sont rentrés ils y a longtemps prendre leur bénéfice. Ils ont tellement gagné !
Pourquoi le leur interdire ?
Ceux qui ont acheter début 2020 gagneront à « long terme »…