Les Français sont devenus accros à l’e-shopping. En France, les ventes sur Internet ont dépassé en 2013 la barre symbolique des 50 milliards d’euros, selon une étude de la Fédération des entreprises de ventes à distance (FEVAD) parue le 31 janvier 2014. Alors que la consommation est atone, les transactions en ligne ont progressé de 17,5% en 1 an. Sur la seule période de Noël, le chiffre d’affaires des e-commerçants a connu une hausse de 12,5% pour atteindre 10,1 milliards d’euros !
Si la FEVAD ne donne pas de prévisions pour 2014, les sites de commerce devraient surfer cette année sur l’essor du « m-commerce », les transactions effectuées via l’Internet mobile. Toujours d’après la FEVAD, les ventes sur smartphones et autres tablettes numériques ont déjà bondi de 97% au 4e trimestre 2013 par rapport à la même période de l’an dernier.
• Ventes supérieures aux attentes
Les acteurs du secteur affichent une santé insolente. LDLC.com (FR0000075442) a enregistré au 3e trimestre 2013-2014, une hausse de 30% de ses revenus pour atteindre 78,4 millions d’euros. Une performance supérieure aux attentes des analystes qui tablaient sur 71 millions d’euros. Le cybermarchand spécialisé dans le matériel informatique et multimédia a connu, il est vrai, des ventes record durant les fêtes de fin d’année.
Du coup, la direction va être contrainte de réviser pour la seconde fois son objectif de chiffre d’affaires annuel. Celui-ci devrait se situer à 255 millions d’euros, contre 230 millions d’euros prévus initialement. Le cours de l’entreprise, cotée au compartiment C et qui développe également des réseaux de boutiques franchisées, est tout aussi dynamique puisqu’il a progressé de plus de 224% sur 1 an pour se situer à près de 25 euros l’action.
• La prime « Internet »
Cette appétence des investisseurs pour l’e-commerce profite à la Fnac (FR0011476928). Si l' »agitateur culturel » est connu pour ses magasins, l’ex-filiale de PPR (devenu Kering), mise en Bourse le 20 juin 2013, bénéficie d’une prime « Internet ». Ce canal représente déjà plus de 12% de ses ventes. Alors que l’enseigne de distribution de biens culturels a annoncé le 16 janvier la fermeture de deux magasins, l’activité en ligne constitue l’un de ses axes prioritaires. Sur 6 mois, la valeur proposée sur l’Eurolist B a gagné 47,80% à près de 25 euros.
• L’engouement touche-t-il également les acteurs connexes au commerce en ligne ?
Coté sur Alternext, le titre LeGuide.com (FR0010146092) a pris plus de 103% en l’espace de 5 ans. La société fournit aux sites marchands européens un trafic de cyberconsommateurs en proposant des services tels que la recherche de produits, la comparaison de prix ou des annuaires de l’e-commerce. L’entreprise tire ainsi seulement 8% de ses revenus de la publicité sur Internet et 92% de la vente de « leads » (mises en relation) à des cybermarchands. Problème, la valeur, désormais contrôlée par Lagardère, fait face à au déploiement à grande échelle de son concurrent Google Shopping. Et le flottant, désormais étroit, laisse peu de possibilités pour investir.
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