Eric Rosengren, le président de la Fed de Boston, compte parmi les rares « faucons » de la FED à s’être opposé aux 3 dernières baisses des taux de celle-ci lors de précédents FOMC [Federal Open Market Committee].
Il s’exprimait en début de semaine devant un parterre de chefs d’entreprise à Hartford, dans le Connecticut et estimait qu’au-delà des perspectives positives généralement anticipées pour 2020 (faible inflation, marché du travail solide), la Réserve fédérale est en fait en territoire inconnu et ignore des scénarios de risque relatifs à une hausse de l’inflation et à une instabilité financière.
La hausse des salaires dépasse sensiblement la croissance de la productivité et cela pourrait peser sur les marges des entreprises.
Et dans le même temps, l’environnement de taux ultra bas conduit les investisseurs à prendre plus de risques sur des émissions obligataires de ces mêmes entreprises afin d’obtenir des rendements plus élevés, d’où un effet de ciseau largement ignoré par le marché.
Des propos qui n’alarment pas Wall Street : les indices américains se remettent à accélérer à la hausse après 90 minutes de cotations, le Nasdaq revient à 0,1% de son record absolu des 9 235 points.
Ce record sera peut-être déjà battu lorsque vous découvrirez ces lignes…