La bulle immobilière américaine serait-elle en train d’éclater ? La NAR (National Association of Realtors) concède avoir observé une chute de 2,3% des ventes de logements « en attente de finalisation » le mois dernier.
L’indice mensuel de la NAR de septembre s’inscrit à son deuxième plus bas niveau de l’année, et il ralentit à +3% par rapport à octobre 2014 (où la croissance était supérieure à +5%).
La NAR pointe du doigt l’éviction des primo-accédants du fait de la hausse des prix (infiniment plus rapide que celle des salaires) et d’une pénurie de biens intrinsèquement abordables. C’est à dire des maisons avec moins de 5 chambres et 3 salles de bain (des biens à 400 000$ et plus qui permettent aux constructeurs de « faire de la marge ») alors que le cœur de la demande porte sur des F2 ou F3 avec des budgets inférieurs à 200 000$… Bref l’offre est de plus en plus inadaptée à la demande dans l secteur immobilier aux États-Unis.