La rapidité du rebond du CAC40 la semaine dernière a été une bonne occasion pour mes abonnés d’engranger des gains rapides et significatifs. Notamment dans le secteur bancaire au sein duquel, à la faveur de la remontée des rendements obligataires, Crédit Agricole (FR0000045072-ACA) a bondi de 12% en deux semaines (les flèches noires ascendantes sur mon graphique journalier).
Le secteur automobile a été l’autre grand gagnant de la dernière quinzaine et un titre que nous avons détenu s’est particulièrement illustré : Faurecia (FR0000121147-EO).
Concernant l’équipementier automobile, nous avons pris ici le type de « home run » que j’affectionne. Acheté autour des 51€ le 18 septembre dernier, l’action a ensuite bondi d’environ 12% en l’espace de trois séances (les flèches noires ascendantes).
Ni une ni deux, alors que l’objectif d’accélération en sortie de biseau descendant (visible en pointillés noirs) était proche et qu’un début de fébrilité a commencé à poindre sur le secteur, nous ne nous sommes pas faits prier pour passer à la caisse !
Résultat : deux gains de 12% dans un timing serré. Une belle performance, surtout pour du PEA et sa fiscalité attrayante. D’autant que d’autres valeurs plus ou moins petites sont elles aussi en train de prendre un chemin disons…intéressant.
▶ BMW douche l’enthousiasme renaissant sur le secteur automobile
Pour en revenir au secteur automobile le moins que l’on puisse dire est que le début d’essoufflement apparu vendredi matin (la flèche rouge) a, depuis, conduit à un très vif reflux en sortie du petit canal ascendant (visible en bleu clair).
En effet, autant le newsflow du milieu de semaine dernière avait été porteur avec les bons chiffres des immatriculations automobiles en Europe le mois dernier ou encore la confirmation des objectifs annuels de l’équipementier allemand Schaeffler, autant depuis mardi et l’avertissement lancé par BMW, l’humeur est maussade.
Le constructeur munichois a emboîté le pas de son homologue Daimler qui avait également émis un profit warning à la mi-juin en abaissant ses prévisions de résultats pour cette année. Pour lui aussi, les nouvelles règles en termes d’émissions de CO2 et surtout les tensions commerciales mondiales ont de toute évidence davantage pesé que prévu…
Maintenant, d’aucuns pourraient se demander si le timing ne serait pas de nouveau opportun en cette fin de mois pour revenir sur Faurecia, dont le titre est retombé vers les 51€. En toute franchise à ce stade, étant donné le niveau du CAC dans l’intervalle, je pense que non.
La rechute de ces derniers jours sur l’indice phare me semble en effet trop impulsive pour tenter sa chance. Et si le CAC devait ne serait-ce que retracer légèrement sa récente ascension (vers les 5 400 points), alors un retour de notre équipementier sur ses plus bas annuels autour des 50€ n’aurait rien d’illogique.
Aussi, alors que la guerre commerciale reste plus que jamais d’actualité, et tout particulièrement dans ce même secteur automobile (qui reste dans le collimateur de Donald Trump malgré l’accord scellé cet été avec Jean-Claude Juncker), je vais pour le moment m’abstenir.
Il y a mieux à faire ailleurs dans l’immédiat…
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