Les commentaires concernant la prestation de Janet Yellen mercredi soir sont dithyrambiques : les intervenants sur les diverses chaines financières, aussi bien anglo-saxonnes que francophones, parlent d’un exercice de « communication réussie », d’un ton aussi accommodant que possible, d’une « concordance parfaite avec les attentes du marché ».
Non sans blague ?
Janet Yellen semble surtout avoir écrit le communiqué final sous la dictée de JP-Morgan, Rothschild, Morgan Stanley, Citigroup, Goldman Sachs, etc.
Jamais un(e) président(e) de banque centrale ne s’était aussi peu écarté des exigences du marché : rien ne dépasse, la FED ne s’autorise pas une seule « originalité » dans l’analyse, à aucun moment elle n’évoque une réduction de la taille de son bilan (ni la stérilisation – ou non – des instruments obligataires arrivant à échéance).
Il manquait juste en guise de conclusion : « Joyeux Noël, mon ami le marché » !