La Chine continue de dérouler des mesures radicales destinées à endiguer l’épidémie de coronavirus.
Cela commence à ressembler à un véritable scénario de film catastrophe hollywoodien.
Après le confinement de dizaines de millions de chinois, des images de villes mortes (pas des bourgades: de véritables mégalopoles), les autorités ordonnent la fermeture de sites industriels majeurs au-delà du 2 février comme ceux situés dans la région de Suzhou (à l’ouest de Shanghai) : cela va impacter notamment Foxconn (fournisseur N°1 d’Apple), le grand rival de Samsung… mais également le fabricant de médicaments américain Johnson & Johnson.
Julian Evans-Pritchard, économiste senior spécialiste de la Chine chez Capital Economics, indique que le coronavirus pourrait rendre le ralentissement actuel bien plus prononcé si la maladie n’est pas maîtrisée rapidement.
La tâche pourrait s’avérer titanesque car le maire de Wuhan (épicentre de l’épidémie) a reconnu que 5 millions de personnes, soit presque la moitié de la population, avait quitté sa ville avant la mise œuvre des mesures de quarantaine et d’isolement de cette cité de 11 millions d’habitants.
Julian Evans-Pritchard concède que ses prévisions -jusqu’alors optimistes pour 2020- pourraient s’avérer trop élevées concernant la Chine.
Combien sont dans ce cas ?
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