Siège de Red Hat, à Raleigh, en Caroline du Nord. Photo : Bz3rk
Wall Street vient de rouvrir en hausse (à 14h30, horaire d’hiver oblige) et avec des gains de 1% à 1,4%, les scores annuels redeviennent positifs.
La hausse du Dow Jones est freinée d’un cinquantaine de points (0,2%) par la chute du titre IBM (-5%) qui met 34 Mds$ sur la table pour racheter Red Hat, le n°1 mondial de l’Open source (éditeur notamment de logiciels et systèmes Linux, sous licence libre) et qui a pris avec succès le tournant du cloud, jusqu’à en devenir un acteur de référence planétaire en 2018.
Nul ne contestera la pertinence de l’acquisition d’un leader mondial du cloud pour s’imposer comme un rival crédible d’Amazon (AWS) ou de Microsoft (Azure)… mais ce qui fait tiquer les analystes, c’est le prix payé pour cette acquisition, et surtout la « prime » offerte aux actionnaires et dirigeants de Red Hat : +50%, à 190$.
IBM met la main au portefeuille pour se hisser dans le cloud
Red Hat était-il à ce point sous-évalué ? Probablement pas.
Le prix proposé dissuadera-t-il un autre géant des services informatiques de surenchérir ? C’est fort probable… et c’était surement le but recherché.
Mais en combien d’années ces 34Mds$ (la plus grosse acquisition jamais réalisée par IBM) sera-t-elle rentabilisée ? Voilà la grande question inscrite au milieu des nuages.
Si les GAFAM et les « licornes » se mettent à genoux, il n’y a plus qu’à faire ses prières !
