Il n’aura fallu que quelques minutes aux indices américains pour effacer leurs gains de la veille, et à peine une heure de plus pour menacer ou même enfoncer leurs planchers annuels.
Ainsi, le Nasdaq dévisse de -3,4% vers les 7 070 points et cette contre-performance doit beaucoup à la chute de 9% (vers les 1 620$) du titre Amazon, deuxième capitalisation boursière planétaire derrière Apple.
Malgré une correction de 18% en quatre semaines, Amazon affiche encore un gain de 38% depuis le début de l’année, contre 3% pour le Nasdaq.
Amazon et Google déçoivent
Alphabet pèse également sur la tendance. Le géant de Mountain View a raté le consensus de chiffre d’affaire au troisième trimestre alors que la hausse de ses dépenses (utilisée pour motiver les annonceurs en direct) a rogné sa marge opérationnelle.
Mais le « gadin du jour » frappe de plein fouet la « licorne » Snap qui plonge de 15% après avoir dévoilé une baisse de deux millions d’utilisateurs actifs quotidiens de Snapchat (à 186 millions contre 188 millions à fin juin).
Un bureau d’analyse (Canaccord Genuity) abaisse son objectif de cours de 12$ à… 8$ (cela paraît assez radical).
Malgré tout, Canaccord pêche encore par excès d’optimisme puisque Snap s’enfonce sous les 5,85$, soit une dégringolade de 52% par rapport au cours cible !
Il ne faudrait pas que ce genre d’exemple devienne trop fréquent, sinon des scénarios boursiers à glacer les sangs seraient à redouter d’ici fin décembre à Wall Street et sur le Vieux Continent !
Marchés actions : et si la lumière venait des penny stocks ?