L’année touche à sa fin et les habillages de bilan de fin d’année seront incessamment bouclés.
Pour un grand nombre d’indices, l’année 2019, déjà un excellent cru, est bien partie pour se terminer en apothéose… c’est-à-dire sur des points hauts qui sont autant de résistances.
Afin de bien jauger de la situation et de prendre un peu de recul, je vous soumets ici une série de graphiques. Le but ? Se forger son opinion quant à l’environnement qui devrait prévaloir sur les marchés début 2020. Et surtout s’y préparer…
Commençons par le CAC40, qui vient de toucher les 6 000 points, une cible importante. A titre indicatif, je vous renvoie ici à mon dernier point hebdomadaire sur l’indice phare, publié vendredi.
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Le DAX30, lui, revient pile sur sa zone de résistance (le rectangle rouge horizontal « R », qui correspond au plus haut de l’indice ainsi qu’à la projection des reports d’amplitude de très long terme (les flèches bleues verticales) ) et en « pull back » sur l’ancien support devenu résistance de son canal haussier (en vert).
Je ne m’appesantirai pas ici sur l’état de l’économie allemande, au bord de la récession cette année et dont les perspectives s’assombrissent. Ce qui n’a pas empêché l’indice de référence de la Bourse de Francfort d’engranger plus de 25 % depuis le début de l’année.
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De multiples zones de résistance
De son côté, le Footsie MIB est de retour sur une zone de résistance (« R » sur le graphique ci-après) et plusieurs flèches rouges – je ne les ai pas toutes fait apparaître afin de ne pas surcharger le graphique – témoignent de son sérieux.
Alors que cette résistance est en place depuis 2009, on constate par ailleurs que les indicateurs techniques (ici le « SMI », « Stochastique Momentum Index ») sont surachetés sur l’indice italien (la pastille orange) :
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Enfin, l‘Eurostoxx50 constitue en quelque sorte un résumé de la situation générale, lui qui revient sur ses plus hauts de 2015 (la résistance « R » sur le quatrième graphique) :
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Alors bien sûr, pour passer ces multiples zones de résistance, il faudrait un sérieux relai qui permette aux marchés actions de continuer leur ascension.
De toute évidence, au niveau fondamental, ce ne sera pas la dégradation des perspectives économiques de la zone euro qui pourrait faire office de catalyseur. En fait, la seule possibilité pour que les Bourses poursuivent sur leur lancée serait que les banques centrales persistent dans leur interventionnisme forcené.
Problème : la BCE est déjà à bloc avec des taux au plancher négatif. Dès lors, sauf nouveau programme de type « QE », les marges de manœuvre sont limitées.
Au niveau trading, il faudra bien sûr se garder d’acheter sous de telles résistances et même en étant très optimiste, on attendra qu’elles soient éventuellement franchies pour se remettre à l’achat – et encore, avec évidemment un money management extrêmement serré pour éviter toute déconvenue.
Dans le cas contraire, et si les indicateurs techniques donnent des signaux négatifs alors que ces indices sont toujours bloqués sous leurs zones de résistances, la prise de couverture via des trackers « bears » sera la seule attitude logique et raisonnable.
En tout état de cause, il conviendra de rester particulièrement concentré sur les signaux que le marché ne va pas manquer d’envoyer. Nous serons évidemment à vos cotés pour les analyser et partager nos conclusions.
Bonne séance à tous,
Gilles
