James Bullard (patron de la Federal Reserve Bank of St. Louis) a déclaré jeudi qu’il voyait se multiplier les témoignages d’inquiétudes des entreprises au sujet des tentations protectionnistes de Donald Trump.
Alors que la croissance américaine n’aura finalement pas dépassé les 2% au premier trimestre (en estimation définitive, après révision à la baisse depuis +2,3% puis +2,2%), James Bullard relativise les propos optimistes de Steven Mnuchin sur la robuste croissance du PIB attendue au deuxième trimestre, considérant qu’elle pourrait n’être que temporaire… une façon politiquement correcte de signifier que le climat des affaires se dégrade inexorablement, et que même si au bout du compte, Trump tweete beaucoup (pour séduire son électorat conservateur à quatre mois des élection de mi-mandat) et agit peu, la montée des incertitudes suffit à freiner les projets des agents économiques et à impacter négativement la croissance.
La confiance des consommateurs s’étiole aux Etats-Unis, sauf dans l’immobilier