Passons vite sur l’enquête mensuelle du Conference Board du mois de juin (estimant la confiance du consommateur américain) qui s’est inscrite en légère baisse à 126,4 (contre 127,1 attendu, après 128,8 en mai) pour examiner l’autre « chiffre du jour ». L’indice national S&P/Case-Shiller des prix de l’immobilier progresse de 0,3% en données CVS en avril et de 6,4% sur douze mois.
Pour les 20 plus grandes métropoles, l’indice enregistre une hausse séquentielle de +0,2% (6,6% en annualisé).
Vers l’éclatement d’une bulle ?
La hausse annuelle marque donc un léger ralentissement, mais c’est réellement insignifiant !
Comparez cela avec l’inflation (2,5% au premier trimestre) et surtout avec la croissance des salaires (2,9%)… puis la hausse des taux hypothécaires : si tout cela ne caractérise pas un phénomène de bulle (les acheteurs potentiels restent archi-bullish, contrairement aux ménages sondés par l’Université du Michigan), alors nous ne savons pas ce que c’est, ou alors, l’immobilier, c’est de la magie pure.
D’après indice S&P Case-Shiller, l’immobilier US est en hausse