Anthony Zakel, l’inspecteur général de la DFC qui avait été diligenté par la FED alors que le cours de Kodak avait été multiplié par 30 du 24 au 29 juillet (passant de 2,1$ à 60$) avant la divulgation d’un prêt du gouvernement américain n’a détecté aucune irrégularité dans le comportement des fonctionnaires de la DFC.
Le titre avait même franchi la barre des 60$ sur l’annonce officielle de l’octroi d’un prêt fédéral de 765 millions de dollars pour fabriquer des principes actifs destinés à la fabrication de médicaments aux Etats-Unis (et réduire ainsi la dépendance du pays vis à vis notamment de la Chine).
Face au fort soupçon de délit d’initié, le prêt avait été suspendu, provoquant la rechute du titre vers 15$ du 31 juillet au 3 août puis vers 5,7$.
Aucune charge n’est retenue contre Kodak qui bondit de +90% ce lundi (l’entreprise devrait donc bien bénéficier des 765M$ promis), de 7,30$ jusque vers 14,2$.
La seule conclusion est donc que la multiplication par 30 du cours fin juillet est le simple fruit du hasard et probablement d’un emballement algorithmique un peu plus vigoureux que sur Tesla ou Snowflake sur un titre peu liquide, et non pas le reflet d’un délit d’initié.
Ah, ces sacrés algos… ils nous font voir le mal partout !