Cher lecteur,
Et de 8 ! Sauf très improbable mini-cataclysme ce vendredi, le CAC40 s’apprête à signer sa huitième semaine consécutive de hausse.
Au diable les tensions géopolitiques, le conflit commercial entre les Etats-Unis et la Chine, le différend entre l’Europe et l’oncle Sam sur l’épineuse question iranienne, l’euroscepticisme grandissant en Italie ou encore la montée des taux, qui n’était pas connue – jusqu’à présent – pour stimuler les marchés actions. Les investisseurs font montre d’un optimisme à tout crin et les chantres de la correction « obligatoire » vont encore devoir patienter. (Cela dit, Philippe Béchade et Gilles Leclerc ont, eux, décidé de couvrir leurs positions dans Béchade Confidentiel).
La Bourse de Paris est désormais à un plus haut depuis décembre 2007 et cette série de 8 semaines d’affilée en territoire positif est inédite depuis près de 4 ans.
Mathieu Lebrun impute l’essentiel de cette (d)étonnante embellie à la chute de l’eurodollar (EURUSD), mais m’assure que ce gros facteur de soutien a désormais mangé son pain blanc. Historiquement, la résistance des 5 600 points, seuil franchi hier sans coup férir, est par ailleurs difficile à surmonter sur la durée.
Ce marché n’a cependant plus son pareil pour nous surprendre, comme en a encore témoigné la semaine qui s’achève, décodée graphiquement par Gilles comme chaque vendredi.
Excellente séance des trois sorcières,
Guillaume,