Toute ne monde se souvient de cette forte maxime « La dette n’est pas un problème « . Elle ne sort pas de la bouche de n’importe qui mais de Donald Trump, le Président des USA qui fut élu le 9 novembre 2016.
Et le marché qui s’en était souvenu juste après qu’il eut laminé Hillary Clinton, s’en fit une fête et fit accomplir aux indices américains leur meilleure performance en une semaine depuis octobre 2014 (pour le Dow Jones) ou juillet 2015 (Nasdaq).
Bien sûr… la dette n’est pas un problème, l’ivresse ou le « flash » non plus : le problème c’est la cirrhose ou l’overdose.
Les Etats-Unis, les entreprises présentent des taux d’alcoolémie stratosphériques et Donald Trump pourrait décréter l’open-bar sur la dette dès le début de l’année 2017.
Alors tout ira mieux: plus de croissance, de meilleurs salaires… et la Fed montera ses taux pour démontrer que tout va bien et qu’elle joue bien son rôle.
Juste avant l’élection, le programme de Donald Trump était jugé catastrophique : plus de dette pour un pays qui affiche déjà des niveaux de déficits indécents, c’est inacceptable et ça débouchera sur la désintégration du dollar. Et une bonne frange du personnel politique républicain a en horreur l’Etat obèse et qui se mêle de tout, typiquement le genre de gestion « socialiste » qu’affectionnent les démocrates, avec toujours plus d’aides aux défavorisés, de pensions, de subsides de toute nature.
Avec le fardeau de la dette léguée par Barack Obama – qui a battu le record absolu d’endettement jamais accumulé en deux mandatures par un président américain – toute hausse de taux fera exploser le déficit budgétaire, indisposera les créanciers et générera des dizaines de milliards de frais supplémentaires que l’Amérique est incapable d’assumer.
Sauf si le Président s’appelle Donald Trump… puisque « la dette n’est pas un problème ».