Un drone Parrot. Source : Maurizio Pesce
Après une semaine apocalyptique sur le plan boursier, le titre s’étant écroulé de près de 55% vendredi dans des volumes colossaux (environ 2,6 millions de titres échangés), Parrot (FR0004038263-PARRO) était attendu au tournant par les investisseurs.
Le groupe, qui vient d’annoncer avoir déploré une perte de 83,9 M€ à fin septembre (51,8 M€ sur le seul troisième trimestre, comme vous l’expliquait Eric Lewin ici), en raison principalement de la chute des ventes de drones grand public, fait la une de l’actualité boursière ce mercredi. Car Horizon, société dirigée par Henri Seydoux et sa famille, qui détient à ce jour 45,69% du capital de Parrot, vient en effet de signer un contrat d’actions avec un actionnaire disposant d’une participation de 9,59% au prix de 3,20€.
▶ Pas de retrait de la cote
N’étant soumise à aucune condition, cette offre évidemment motivée par l’effondrement récent de l’action représente une prime de 94,2% par rapport au cours de clôture de l’action Parrot du 26 novembre. Elle fera l’objet d’un examen du conseil d’administration de la société d’ici la fin de la semaine et a de bonnes chances d’être approuvée.
Précision de taille : Horizon n’envisage pas de mettre en œuvre un retrait obligatoire de la cote.
Pour l’heure, l’action, qui a fondu de 80% depuis le début de l’année, est suspendue, mais la cotation doit reprendre demain, selon toute vraisemblance sur des niveaux supérieurs à 3€. Les prémisses d’une renaissance ?
