Les chiffres de l’emploi américain au mois de février (seulement 28 jours et non 30) sont qualifiés de blockbusters : personne n’avait anticipé 295.000 créations de nouveaux jobs, le consensus tablait plutôt sur +240.000 et disons 260.000 pour les plus optimistes. Le taux de chômage chute symétriquement (enfin un peu de cohérence) de 0,2% pour atteindre les 5,5% au niveau national.
La FED avait prévenu il y a 2 ans qu’en deçà des 6%, elle envisagerait sa « normalisation » des taux et retournerait vers une politique monétaire plus austère. Un score de 5,5%, ce n’est pas très éloigné du plein emploi (statistiquement parlant) mais la réalité est toute autre avec une population active proche des planchers historiques.
Après une révision à la baisse à 239.000 emplois créés contre 257.000 en janvier, et 290 000 en décembre, la moyenne mensuelle de création d’emplois demeure élevée (proche des 275 000). Ce pourquoi les taux longs US s’envolent de +6Pts de base à 2,18%.
Néanmoins, les salaires ne progressent pas encore ou à peine (+0,1% en février). Sur une année pleine, les revenus n’ont augmenté que de +2%… dont +0,4% de revalorisation légale en janvier.
Pas d’inflation par les salaires à redouter certes, mais avec un taux de chômage à 5,5%, les paris vont bon train sur une hausse des taux directeurs de la FED en juin : le Dollar en profite pour établir un nouveau record de 12 ans à 1,0880 contre l’Euro qui perd pratiquement -3% sur la semaine.
Compte tenu de la masse des capitaux impliqués sur le Forex, cette variation, de par son ampleur et sa rapidité, aura des répercussions énormes.
Malgré une moyenne de créations d’emplois proche de 275.000 sur les 3 derniers mois écoulés, les salaires ne progressent pas ou à peine (+0,1% en février). Sur une année pleine, les revenus n’ont augmenté que de +2%… dont +0,4% de revalorisation légale en janvier.
Pas d’inflation par les salaires à redouter certes, mais avec un taux de chômage à 5,5%, les paris vont bon train sur une hausse des taux directeurs de la FED en juin: le Dollar en profite pour établir un nouveau record de 12 ans à 1,0880 contre l’Euro qui perd pratiquement -3% sur la semaine.
Compte tenu de la masse des capitaux impliqués sur le Forex, cette variation, de par son ampleur et sa rapidité, aura des répercussions énormes.