Le pétrole vient d’inscrire un plancher annuel à 42,6$ sur le NYMEX (la bourse new-yorkaise des métaux et de l’énergie), au plus bas depuis fin 2008… c’est le baril qui masque la raffinerie puisque les matière premières dans leur ensemble viennent d’inscrire un plancher non pas de 7 ans mais de 13 ans (elles retrouvent leurs niveaux de l’épouvantable de l’automne boursier de 2002).
Les marchés d’actions étaient alors corrélées avec les matières premières (récession et assèchement des liquidités), aujourd’hui, cela ressemble à plutôt à un phénomène de vases communicants : les commodities sont délaissées des investisseurs alors que toute le monde nous vante la sortie de crise et le réel retour à la croissance.