Les 9 premières semaines les plus haussières depuis 1987 ne pouvaient que s’achever en apothéose avec un vendredi tonitruant et une hausse qui atteint déjà +1% au bout de 2 heures de cotations, de telle sorte que le CAC40 gagne +1,4% sur la semaine écoulée et +11,7% depuis le 1er janvier.
Mais qu’est-ce qui met tant en joie les marchés ?
Une actualité mondiale peu glorieuse
Le sommet Trump/Kim Jong-Un est un échec consternant.
La trajectoire du Brexit devient illisible.
Les négociations USA-Chine qui devaient se terminer aujourd’hui se poursuivent sans horizon de temps.
Les chiffres d’activité manufacturière en Europe (PMI) restent médiocres : 49,3 contre 50,5 en janvier, au plus bas depuis mai 2013 (dans le sillage de l’Allemagne qui plonge de 49,7 vers 47,6 et l’Italie est en pleine récession à 47,7 contre 47,8 en janvier).
La composante des « nouvelles commandes » est au plus bas dans l’ensemble de l’Europe depuis le printemps 2013, sauf… en France (tiens, les « gilets jaunes » ne font pas s’effondrer notre PMI manufacturier ?).
La BCE à la rescousse
Donc toutes les nouvelles sont mauvaises pour débuter ce mois de mars, c’est bien sûr et certain ?
Oui, ça l’est !
Alors c’est parfait : ça sent le bon gros TLTRO de la BCE d’ici la fin du 1er semestre.
Vite, un shoot monétaire massif pour revoir les sommets historiques sur le CAC40 et le DAX30 !