Depuis quelques jours JPMorgan (US46625H1005) est sous pression. Son repli contamine Morgan Stanley, Bank of America, Wells Fargo… Mais la chute s’est accélérée mardi soir pour atteindre -4,2%. Cette baisse menace de se poursuivre ce mercredi (déjà -2,5% à 54,75$).
Ce que la chute de JPMorgan et de Chesapeake révèle de la conjoncture dans le shale oil
JPMorgan pâtit de l’annonce de provisionnements supplémentaires pour couvrir d’éventuelles pertes pour créances douteuses liées au secteur pétrolier et gazier. Cela se sait moins parce que c’est moins glamour que le shale oil… Le secteur du charbon est déjà en quasi faillite depuis 1 an.
Les difficultés du groupe pétrogazier Chesapeake (US1651671075), supposé au bord du dépôt de bilan et du défaut imminent sur une partie de sa dette, ont de quoi inquiéter les grandes banques américaines. Avec Chesapeake, qui vient de tester un plancher historique de 2$, les problèmes de mauvaises dettes changent d’échelle. On sort du contexte « producteur local, banques locales ».
JPMorgan prend donc les devants afin de ne pas être accusé d’avoir mésestimé les difficultés à venir. Le groupe annonce le report d’un an d’un de ses principaux objectifs financiers (marges et RNPG).