C’est suffisamment rare pour être souligné : le Nasdaq vient d’enregistrer une baisse en rythme hebdomadaire, et même son repli le plus marqué depuis mars ! Avec les reculs des poids lourds Apple (US0378331005-AAPL) et Amazon (US0231351067-AMZN), dont les capitalisations boursières respectives avaient toutes deux récemment dépassé le cap symbolique des 1 000 Mds$, plusieurs dizaines de milliards viennent de partir en fumée.
Depuis vendredi soir, le titre du géant à la pomme est malmené, Apple ayant subi à son tour les foudres de Donald Trump. Comme à son habitude, le président américain n’y est en effet pas allé avec le dos de la cuillère : il invite purement et simplement le géant de Cupertino à « relocaliser » sa production aux Etats-Unis afin de ne pas être impacté par les droits de douane imposés à la Chine. Rien que ça… Ce vœu me fait doucement sourire en pensant aux marges d’Apple qui fondraient alors comme neige au soleil.
▶ Une rechute sous les 7 000 points ne peut être exclue
D’un point de vue boursier, la faiblesse d’Apple a logiquement pesé sur le Nasdaq. Graphiquement, on remarque ainsi un double échec dans la zone de résistance des 7 650/7 700 points. Ladite zone de prix correspond en effet au contact avec les hauts de canaux ascendants, de court terme (visible en pointillés noirs), mais également de moyen terme (visible en bleu clair + flèches de couleurs).
A ce stade, si un rebond technique est probable à proximité du support de court terme, je crains cependant que le support lâche par la suite. Auquel cas, une extension de la correction réalisée la semaine dernière serait à l’ordre du jour, avec une possible rechute sous les 7 000 points, soit vers le bas de notre canal ascendant de moyen terme.
De notre côté, avec les abonnés du service SMS Cash Alert, nous avons déjà encaissé une prise de bénéfices partielle (PBP) à +15% à la fin de semaine dernière sur le Nasdaq100. Mais comme vous l’aurez certainement compris, je pense que ce n’est pas fini…