Le grand rival de Tesla dans les utilitaires électriques est depuis une semaine dans la tourmente : tout allait pour le mieux une semaine auparavant, après que General Motors ait ramassé 11% du capital de Nikola pour 2Mds$ (le cours de la jeune pousse de Phoenix avait bondi de +41%) mais les déboires pleuvent depuis lors.
Le cabinet indépendant « Hindenburg Research » a fait replonger Nikola de -33% en une poignée de séance en affirmant que Nikola était « une fraude complexe fondée sur des dizaines de mensonges concernant la technologie et les performances de ses véhicules » (souvent à l’état de prototypes, NDLR).
Nikola s’est logiquement défendu en rappelant que Hindenburg Research était « short » sur le marché (pariant agressivement sur la chute du titre Nikola) et que les preuves techniques des performances revendiquées existaient… et seraient communiquées à la SEC.
Il aurait été bien plus efficace et probant de les dévoiler en amont aux marchés plutôt qu’au seul gendarme de Wall Street… mais c’est peut-être un vrai secret industriel à sauvegarder à tout prix !
Le Wall Street Journal a publié mardi un article confirmant que le ministère américain de la Justice a décidé de se joindre à l’enquête du Securities and Exchange Commission (SEC).
Hindenburg a au minimum raison d’exprimer des doutes, largement partagés désormais et la question qui en découle est : « General Motors s’est-il aussi fait rouler par Nikola ? ».