Je m’excuse auprès de Matthieu Lebrun d’empiéter un peu sur ses plates-bandes techniques, mais le scénario graphique sur l’Euro Stoxx 50 vient appuyer mes recommandations de réduction des positions de couverture constituées sur les principaux indices européens.
Nos bénéfices sont pris, pas question de les jouer maintenant à pile ou face.
En ce qui concerne le CAC40, l’enfoncement des 4 000 devait déclencher de nouvelles prises de bénéfices sur les BX4, le test des 2 680 points sur l’Euro Stoxx 50 également, mais avec un « plus » par rapport à l’indice parisien, à savoir le retracement quasi parfait du plancher du 11 février dernier. Ce qui procurait aux Sherpas un très solide point d’appui et une frontière à défendre face à la déferlante des « ventes-stop » enclenchée depuis vendredi matin.
Plus question de s’alléger ce matin avec une entame de séance en « rupture » de 2,2% à la hausse. Mais pas question non plus de passer « full-bull » en réemployant les liquidités récupérées hier. En effet, le risque de rebond de chat mort est bien réel et le retour au contact des ex-supports (2 800 sur l’Eeuro Stoxx 50) constituent un grand classique du piégeage des « suiveurs ».