Si les marchés (en pleine débâcle) pouvaient bénéficier d’un petit coup de pouce salvateur et retrouver leurs esprits (et pourquoi pas se remettre à voir le verre à moitié plein), une occasion leur en a été fournie à 14h30 par la publication de la première estimation des chiffres de la croissance américaine pour le troisième trimestre.
Elle s’avère plus robuste que prévu, puisque le PIB américain a progressé de 3,5% contre une anticipation de 3,3%.
Le scénario Goldilocks contredit les tensions sur les marchés financiers
Le Département du Commerce publie également un indice de prix PCE en hausse de seulement 1,6% au troisième trimestre, après une hausse de 2% au deuxième.
Mais c’est le scénario « Goldilocks » ! De la croissance qui perdure, une inflation qui se modère symétriquement… mais les marchés n’en tirent aucun réconfort. Wall Street efface même en quelques secondes l’essentiel de ses gains de la veille.
Dans ces conditions, il ne faut pas attendre de prodiges même si le baromètre de la confiance des ménages américains de l’Université du Michigan démontre que les particuliers ont plus de sang froid que Wall Street.
Lourde rechute dans le sillage de Wall Street et du fiasco italien