Bonjour à tous !
J’espère que vous allez bien en ce lendemain de jour férié. Peut-être avez-vous fait le pont et en avez profité pour vous évader un peu, alors que le thermomètre grimpe en France.
Le temps est en revanche davantage couvert sur les marchés, avec un CAC40 qui avait ouvert en repli assez net, limite ses pertes à l’approche de la mi-séance, mais recule tout de même de 0,3% autour de 4 430 points.
Les relations entre la Chine et les Etats-Unis restent très compliquées, avec des accusations sanitaires graves de Washington, la menace de nouvelles sanctions commerciales et maintenant la perspective d’une loi sur la « sécurité nationale » destinée à Hong Kong qui déplaît fortement à l’Oncle Sam.
Pendant ce temps, la pandémie de Covid-19 a officiellement franchi le cap des 5 millions de contaminés dans le monde. Officiellement, car chacun sait que ce chiffre est très sous-estimé… Et si la situation semble se stabiliser en Europe, elle est désormais catastrophique en Amérique Latine, région du monde qui enregistre le plus de nouveaux cas quotidiens depuis une semaine, avec un Brésil, un Chili et un Pérou qui sont à présent très durement touchés…
Du côté des indicateurs, le département américain du Travail a dénombré environ 2,4 millions de nouveaux inscrits hebdomadaires au chômage la semaine dernière, soit un recul d’environ 300 000 par rapport à la précédente. Le taux de chômage outre-Atlantique s’établit toutefois à 17,1%, un niveau vertigineux.
De son côté, l’empire du Milieu vient officiellement de renoncer à son objectif de croissance annuelle. C’est du jamais vu depuis 1990, année où le pays a commencé à publier des prévisions économiques, et cette décision pèse sur le marché pétrolier.
Enfin, au chapitre microéconomique, l’action Renault perd encore 1,6% alors que Nissan pourrait supprimer 20 000 emplois dans le monde. La marque au losange doit quant à elle présenter un plan à la fin du mois, lequel sera sans doute marqué par des licenciements et des fermetures d’usine. La question de sa survie est en jeu de l’aveu même du ministre de l’Economie Bruno Le Maire.
En attendant, le CAC40 pourrait bien revenir sur des niveaux de 4 200 points à brève échéance. On visera ensuite les 4 000 points…