Le point d’orgue de la semaine, c’est sans conteste la publication de l’estimation préliminaire du PIB américain qui retombe au quatrième trimestre 2016.
Après un très flatteur +3,5% au troisième trimestre, la croissance tombe brusquement à +1,9% au dernier trimestre de l’année, pourtant dopé par l’orgie consumériste de Thanksgiving et de Noël (la consommation a effectivement progressé de +2,5%).
Même si ce chiffre doit être révisé à la hausse (et il le sera probablement), un premier constat saute aux yeux : le rythme de l’inflation PCE (le panier de la ménagère version FED) qui atteint +2,2% est supérieur à celui du PIB.
La force du Dollar (la devise s’est renforcée avec l’élection de Donald Trump) pourrait avoir sérieusement handicapé le commerce extérieur américain : en effet les importations font un bond de +8,3% tandis que les exports chutent de -4.3%.
Et maintenant, tournons-nous vers les marchés pour mesurer toute l’émotion que suscitent ces chiffres : les indices boursiers stagnent spectaculairement. Il ne se passe rien, pas l’ombre d’un frémissement ni le début d’un commencement d’inflexion des Bons du Trésor.
Faites comme les traders, rendormez-vous tranquillement et attendez patiemment le prochain tweet de Donald Trump.