Les marchés obligataires prennent un nouveau coup sur la tête (le rendement des T-Bonds US repasse la barre des 2,20%) avec la révision d’une ampleur assez inattendue de la croissance de l’économie américaine au deuxième trimestre, à +3,7% contre 2,3% en 1ère l’estimation il y a presque 1 mois et 3,2% comme consensus jusqu’alors.
Ce sont les dépenses de consommation qui auraient restauré une dynamique de l’économie à laquelle peu d’experts croyaient : on peut les comprendre, aucune des jauges des dépenses de ménages au 2ème trimestre n’a reflété une telle euphorie… nous assistons à un véritable « petit miracle ».
Ce qui est moins miraculeux, c’est que ces 3,7% de PIB au lieu des +3,2% anticipé risque d’inciter la Réserve fédérale américaine à relever ses taux cet automne.
Reste à savoir si ce sera pour fin octobre ou mi-décembre, puisque William Dudley (membre de la FED) a rassuré Wall Street hier soir en déclarant qu’une hausse de taux dès septembre ne constituait pas une urgence.