A part le Japon, dont le PMI manufacturier a chuté de -0,9% en avril, qui peut faire pire parmi les pays du G7 ?
Ne cherchez pas au-delà de nos frontières ! La production française chute de -1,3 point, de 49,6 vers 48, malgré une industrie automobile que l’on dit très en forme.
La hausse des immatriculations en France s’élève à +6,5% en avril (dont +6,1% pour Renault et +4,1% pour le groupe Peugeot/Citroën)… mais les voitures dites françaises sont-elles fabriquées sur notre sol ?
En ce qui concerne Dacia et les petits modèles du groupe PSA, vous connaissez la réponse : elles sont assemblées à l’Est de l’Europe et sont réexportées vers l’Hexagone.
Mais ne soyons pas nombrilistes. L’Espagne, qui construit beaucoup de voitures (pas forcément low cost), notamment pour le groupe Volkswagen et sa filiale Seat, a vu son PMI progresser de 53,4 vers 53,5.
L’Allemagne revendique une hausse de 50,7 vers 51,8, grâce à quoi le PMI de l’eurozone s’établit à 51,7 contre 51,5… et il aurait pu flirter avec les 52 sans la contre-performance française.
Mais le pays qui enregistre la plus forte croissance en Europe ne fabrique pas de voiture, et surtout, n’a pas l’euro comme monnaie. Il s’agit de la Suisse dont le PMI s’envole de 52,8 vers 54,7.
Et le franc suisse ne s’est pas particulièrement dévalué par rapport au dollar et encore moins face au yen au mois d’avril.