En dépit des chiffres ronflants de ventes de logements neufs au cours du deuxième trimestre 2015, en dépit de la hausse de la valeur moyenne des biens achetés, le taux d’Américains propriétaires de leur logement ressort au plus bas aux Etats-Unis depuis 48 ans.
La contradiction n’est qu’apparente : une frange minoritaire d’acheteurs riches et ultra-riches (américains mais également non-résidents), appâtés par le rendement locatif, raflent tout ce qui se construit (dans le moyen comme le haut de gamme, aussi bien en logement individuel que collectif.
Le marché de l’immobilier devient ultra-concentré, ultra-inégalitaire : à l’image du pays… prétendument sorti de crise, mais qui subit un laminage des classes moyennes jamais vu depuis près de 50 ans.