Wall Street retient son souffle et ignore largement les « chiffres du jour » (dépenses et revenus des ménages, inflation « PCE ») car toute l’attention se concentre sur la réunion du G20 au Japon, et chacun tente de se forger un scénario sur l’issue de la rencontre Trump-Xi Jinping (programmée à 4h40 du matin) la nuit prochaine à Osaka.
La hausse du marché traduit peut-être moins l’optimisme des investisseurs que l’impact mécanique des opérations d’habillages des bilans (pour optimiser la performance globale des portefeuilles) en cette ultime séance du 1er semestre (qui se solde par des hausses de respectivement 20% et 21% sur le CAC40 « GR » et le Nasdaq).
Les opérateurs ont pris connaissance sans émotion aucune de la hausse de 0,4% des dépenses des ménages américains (après une hausse de 0,6% en avril c’est un peu moins bien que la progression de 0,5% attendue).
Le Département du Commerce a également dévoilé que les revenus des ménages se sont accrus de 0,5% en mai, après un gain du même ordre en avril, soit nettement mieux que les +0,3% anticipés.
L’inflation en revanche demeure toujours aussi faible : l’indice de prix « PCE » s’est encore contracté de -0,1 point à +1,5%, mais s’est maintenu à +1,6% en donnée « core » (en excluant les éléments traditionnellement volatiles que sont l’énergie et l’alimentation).