L’emballement haussier qui a suivi les résultats des élections de mi-mandat semble déjà bien loin. Moins d’une semaine plus tard, le S&P500 a aligné cinq séances de baisse d’affilée. Ceci dit, nous n’allons pas nous en plaindre puisque nous venons d’encaisser 15% sur nos puts sur le DJIA (Mathieu a tout simplement envoyé un simple SMS à ses abonnés avec ces indications pour jouer une baisse du Dow Jones et quelques heures après, ils ont enregistré ce gain de 15%).
Rechute du pétrole, craintes autour d’Apple et de ses fournisseurs, ont fait chuter les marchés jusqu’aux deux trous de cotations haussiers ouverts (cf. « gap » sur le graphique).
D’un point de vue graphique, je pense que l’on va bientôt pouvoir tenter de repasser à l’achat.
En effet, le S&P500 pourrait bien être en train de former une « ETE inversée » (épaule-tête-épaule). C’est une figure de retournement qui présagerait donc d’une hausse… et du rally de fin d’année. Si cette figure doit se confirmer (il manque la fin de la dernière épaule), les acheteurs doivent reprendre la main autour des 2 680 points et arriver à franchir la ligne de cou des 2 820 points.
Une fois les 2 820 points franchis… l’ETE inversée sera complètement validée et l’objectif serait un retour vers les plus-hauts annuels (environ 2 940 points).
Quel catalyseur pour le rebond du S&P500 ?
Ceci dit… je reste très prudent face à ce scénario qui permettrait un rally haussier vu la tendance actuelle. A chaque étape, je vais surveiller les indicateurs, les forces en présence, et le contexte global.
Ce qui fait pencher la balance du côté d’un rebond des actions, c’est aussi le pétrole : après la capitulation baissière mardi soir (chute de plus de 8% en séance à l’issue d’une série baissière record), j’ai du mal à imaginer que l’effondrement du pétrole se poursuive sur cette lancée.
Difficile évidemment de savoir si une reprise de l’or noir sera le gros catalyseur d’un rebond des indices ou s’il viendra du corporate (résultats de Walmart ou Nvidia aujourd’hui), de la macroéconomie (plusieurs statistiques au programme cet après-midi) ou d’avancées dans les discussions sino-américaines. Mais l’avantage de la zone actuelle est ici un ratio risk/reward des plus attrayants…
