Cela commence à ressembler au « commencement de la fin » pour Theresa May qui s’est vu infliger une double peine : renoncer à soumettre son projet d’accord pour un Brexit ordonné à un 3ème vote du Parlement, et accepter que les députés puissent adresser d’autres « propositions » sur lesquelles elle n’a plus la main.
La Commission européenne interprète cette humiliation comme la preuve qu’un « no deal » (un divorce sans accord le 12 avril et sans période de transition) est «de plus en plus vraisemblable» (tout en manœuvrant en coulisses pour éviter que cela advienne).
« Il est temps, Theresa »
Tel était le titre de la « une » du Sun hier (« Time’s up, Theresa »), le tabloïd le plus lu du pays. Par cette sentence impitoyable, le quotidien appelle à une démission de la 1ère Ministre, estimant que cette option serait l’ultime chance pour son accord d’être approuvé.
Quant aux « remainers« , ce serait l’occasion de proposer un report sine die du Brexit… puisqu’il n’y aurait plus de gouvernement pour le mettre en œuvre. Un dénouement que l’Europe s’empresserait d’approuver, ayant tout fait pour acculer le Royaume Uni à une telle issue, de très loin préférable à un « hard Brexit » qui ne ferait que des perdants.
En l’occurrence, un « no Brexit » ne ferait qu’une victime, dont l’UE se moque allègrement : la démocratie !
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