C’est la « mauvaise surprise du jour » : les taux continuent de se tendre en Europe et outre Atlantique.
Nos OAT progressent de 3 points de base, à 0,89%, les Bunds de 3,7 points de base, à 0,54%, et les T-Bonds américains de 2 points, à 3,21%.
Donald Trump finirait par inquiéter les marchés
Rien à voir avec les données « macro » du jour : la production industrielle en France ralentit dans l’ensemble de l’industrie (+0,3%, et non plus +0,8% selon l’INSEE) et les prix à la production aux Etats-Unis restent bien sages (+0,2%, en données « brutes » comme en données « core ») et largement conformes aux attentes… et la hausse de 1% des stocks des grossistes américains a été publiée bien après le « sell off » qui plonge Wall Street dans la tourmente.
Il faut donc chercher dans un autre registre les raisons du décrochage de 1,1% du Dow Jones et de 1,6% du Nasdaq. Les critiques de Donald Trump à l’encontre de la Fed sont mal perçues et les attentes de profit deviennent plus prudentes à quelques jours de la publication des premiers trimestriels aux Etats-Unis.
Peur sur le Nasdaq
Mais surtout, du point de vue technique, le Nasdaq se retrouve en situation de vulnérabilité avec la cassure du plancher des 7 775 points du 15 août dernier et le test des 7 630 points (plancher du 30 juillet dernier) qui se déroule en ce moment même.
Sa défense devient un enjeu crucial pour l’orientation des valeurs de croissance à moyen terme.
Le flou se dissipe concernant la fiscalité des cryptomonnaies