Tesla, c’est vraiment petit joueur à côté de DoorDash : vendez !

Tesla a subi mercredi soir un « pullback » de 7% quelques heures seulement après avoir inscrit un nouveau record absolu à 654,5$ qui couronnait un gain de +630% depuis le 1er janvier et actait une valorisation à plus de 20 fois le chiffre d’affaire.

Tesla aurait-il été victime d’un arbitrage au profit de DoorDash qui s’introduisait hier à Wall Street avec une valorisation initiale de 45 Mds$ et qui explosait en quelques heures à 86 Mds$, soit 45 fois son chiffre d’affaire.

Tesla avec ses 20 fois apparaît soudain ridicule et nous comprenons que les investisseurs se détournent d’une valeur qui se retrouve à des années lumières d’un livreur de hamburgers et de pizzas… une industrie assurément « révolutionnaire » puisque les livreurs (les « dashers ») n’ont pas de statut de salarié et donc aucun avantage, ni protection sociale. Ça, c’est « révolutionnaire » alors que Tesla paye encore bêtement des salaires et des charges, comme dans « le monde d’avant ».

Maintenant, je comprends également le trouble de l’actionnaire de Tesla qui ne sait pas s’il doit se fier à l’analyste de JP Morgan qui valide un objectif de cours de 90$ (et étant optimiste) et celui de Goldman Sachs qui vise 780$ (en se montrant prudent, on n’est pas à l’abris de bonnes surprises, comme de nouvelles augmentations de capital de 5 Mds$).